top of page

Ce qu'il faut savoir avant d'agir

Les Français dorment en moyenne 7 heures et 47 minutes par jour, mais les variations sont fortes d’une personne à l’autre. Le temps passé à dormir a baissé de 18 minutes en 25 ans. Cette baisse atteint 50 minutes pour les adolescents, signe qu’une évolution spécifique a eu lieu pour cette tranche d’âge. De manière générale, 62 % des Français déclarent subir au moins un trouble du sommeil.

Layla Ricroch, « En 25 ans, le temps passé à dormir la nuit a diminué de 18 minutes », France Portrait social, Insee, 2012.

La perte du sommeil des adolescents

Les adolescents consacrent en moyenne trente minutes par nuit à leur ordinateur, pratique quasi-inexistante vingt ans plus tôt. Les jeunes de 15 ans dorment en moyenne 1h31 de moins que ceux de 11 ans.

Damien Léger, Jean-Baptiste Richard, Emmanuelle Godeau, François Beck, « La chute du temps de sommeil au cours de l’adolescence : résultats de l’enquête HBSC 2010 menée auprès des collégiens », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 44-45, 2012.

32,4 % des jeunes scolarisés de 11 à 15 ans déclarent mettre plus de 30 minutes pour s’endormir et 13,5 % du groupe a eu recours à des médicaments une ou plusieurs fois pour s’endormir dans les derniers mois.

Enfin 39,8 % des jeunes stressés (assez ou beaucoup) déclarent mettre plus de 30 minutes pour s’endormir, contre 31,2 % des « un peu stressés » et 28,4 % des « pas du tout stressés ». Les jeunes qui se disent stressés par le travail scolaire dorment en moyenne 16 minutes de moins (8h27) que les autres (8h43) quand il y a classe le lendemain, mais autant lorsqu’il n’y a pas classe.

Actuellement, plus de quarante pays, essentiellement européens, y participent. Cette enquête a pour objectifs d’appréhender la perception qu’ont les élèves de 11, 13 et 15 ans de leur santé et de leur vécu au sein de l’école, de leur groupe de pairs et de leur famille, ainsi que d’en analyser les déterminants. Elle est réalisée par autoquestionnaire en classe. En 2010, pour la France, elle concerne environ 11 000 collégiens. Elle est coordonnée par le Service médical du rectorat de Toulouse et l’Inserm U558. Coordonnée par Emmanuelle Godeau, l’analyse de ces résultats a été faite en relation avec l’INPES (François Beck, Jean-Baptiste Richard) et le Pr Damien Léger (Paris Descartes, APHP Hôtel Dieu).

Les troubles du sommeil des enfants

Le sommeil joue un rôle fondamental dans la santé, le bien-être et l’équilibre psychologique et émotionnel, notamment des jeunes. Les troubles du sommeil peuvent ainsi affecter le fonctionnement de l’organisme et du psychisme, et de ce fait l’ensemble de la vie sociale, avec des conséquences telles que les difficultés à suivre le rythme scolaire et parfois les accidents liés à la somnolence. Les troubles du sommeil repérés apparaissent significativement associés à des signes de souffrance physique, psychique et sociale et à des difficultés scolaires. Les liens entre absentéisme scolaire, addictions et tentatives de suicide ont en particulier été mis en évidence.

Presque 1 enfant sur 4 rencontres des troubles du sommeil

 

Chez l’enfant de plus de cinq ans, la fréquence des insomnies passe de 16 à 27 % entre six-douze ans à environ 17 à 39 % après (Owens, 2000).

Trouble du sommeil chez l'enfant et l'adolescent. Picard Alain, La lettre de l'enfance et de l'adolescence n°71, 2008.

 

70 à 80 % des troubles du sommeil chez l’enfant, sont liées à une cause environnementale (mauvaises habitudes d’endormissement, prise alimentaire nocturne, absence de limite, Fragilité et difficultés à la séparation, écrans).

Les enfants mauvais dormeurs dorment en moyenne 1 heure de moins que les bons dormeurs.

Mindell JA et al, 2009.

 

La qualité du sommeil est multifactorielle.

Parmi les facteurs, nous vous proposons de mettre en lumière les 4 déterminants suivants :

bottom of page